Arbre Généalogique Guertin Rondeau Family Tree - Person Sheet
Arbre Généalogique Guertin Rondeau Family Tree - Person Sheet
NameFrançoise Du Verger 
Birthabt 1640, Saint-Sulpice, Saint-Germain-Des-Prés, Paris, France2
Death17 Nov 1671, Québec, Québec, Canada
Burial17 Nov 1671, Notre-Dame-De-Québec, Québec, Canada2
FlagsBiography, Criminal, Fille a Marier, La Recrue de 1659, Ship Saint-André
FatherJean-Jacques Du Verger (~1609-)
MotherSuzanne Duval (~1614-)
Spouses
Birthabt 1635, Saint-Germain, Villaines, Angers, Anjou, France2
Death20 May 1669, Montréal, Québec, Canada
FlagsBiography, La Grande Recrue de 1653, Murdered
FatherPhilippe Galbrun
MotherJeanne Blanchet
ChildrenCatherine (1667-1744)
Notes for Françoise Du Verger
38Fille a Marier
21,13Biographie Duverger Francoise
Le 7 septembre 1671, avortement et infanticide
Résidante de la région de Montréal, Francoise Duverger épouse de Jean Boulin, emprisonnée à Québec, est accusée "d'avoir le lendemain de son mariage avec ledit Boulin, accouché un enfant et tué et enterré à l'instant". Une seconde accusation criminelle pese contre elle pour "avoir contribué au meutre commis en la personne de Simon Galbrun, son premier mari".
En mai 1669, Galbrun est trouvé mort sur le terrain communal. Un représentant de la justice se rend "sur le lieu ou le corps était gisant mort" et le chirurgien Etienne Bouchard a examiné le cadavre. L'épouse prétend que, c'est un dénommé Laliberté, disparu de la circulation, "qui l'avait meurtri d'un coup de fusil qui était parti par accident". Duverger tente également de cacher et de nier sa récente grossesse, mais on fait la preuve du contraire.
La cour la déclare coupable "d'avoir célé sa grossesse, de s'etre fait soigner trois fois, en divers temps, et médicamenter pour faire perdre son fruit et finalement d'avoir accouché, tué son enfant et enterré". Pour ce crime, elle sera "pendue et étranglée à une potence ... et, pour l'exemple, son corps sera exposé à un gibet qui sera mis sur le cap Diamant".
Pour savoir la vérité maintenant sur les circonstances de la mort de son premier mari, elle sera "présentée à la torture et question extraordinaire", sans préciser si ce sera le supplice des pots d'eau ou des brodequins. Ses biens seront saisis et vendus pour remettre une part de la vente à ses quatres enfants. Mais avant son exécution, on la fera examiner pour vérifier si elle n'est pas enceinte. dans un tel cas, sa mort n'aura lieu qu'après l'accouchement.
Un document du 12 novembre 1671 confirme que la condamnée a été examinée par le chirurgien Roussel et qu'elle n'est pas enceinte. Cinq jours plus tard, le 17 novembre 1671, Francoise Duverger est exécutée.
En secondes noces, Francois Duverger épouse Jean Boulin dit Léveillé le 29 juin 1671, à Montréal. Originaire de la région de Paris et arrivé au pays le 17 août 1665, Boulin fait partie du régiment de Carignan. En première noces, Duverger avait épousé Simon Galbrun à Montréal, le 18 novembre 1659.
Source: La Scandaleuse Nouvelle-France (Guy Giguère)
Françoise est arrivée en Nouvelle-France, à Québec le 7 septembre 1659 sur le
navire le St-André avec sa sœur Suzanne et également avec Jeanne Mance et
Marguerite Bourgeois.
Selon Viateur Boulet, elles étaient engagées pour Melle MANCE.
DUVERGER Françoise
"Création d’une pension par son père :
Le 23.07.1655 devant Jean Manchon et Charles Lestoré, Étude CXV 130
Jean-Jacques Duverger demeurant rue de la Huchette paroisse Saint-André-des-Arts, à la maison ayant pour enseigne les trois chandeliers, tant en son nom que comme tuteur et légitime administrateur de Suzanne et Françoise Duverger, filles mineures de lui et défunte Suzanne Delaval. Il prête 1000 livres moyennant une rente viagère de 120 livres par année, au sieur Louis Dulaurent bourgeois de Paris, et à sa femme Jeanne Dalichain, demeurant rue du Bac à Saint- Germain-des-Prés. D’autre part le sieur et dame Dulaurent devront faire enseigner par leur fille Louise à jouer d’un instrument dont elle a connaissance à Suzanne et Françoise. Le 30.06.1664 Jean-Jacques Duverger reconnaît avoir reçu les mille livres de sieur et dame Dulaurent. On ne cite pas les noms de Suzanne et Françoise dans cette mention.
À cette date Jean-Jacques Duverger signe d’une écriture tremblante alors qu’il avait parfaitement signé en 1655. "
Source : Les Familles Pionnières de la Nouvelle-France dans le Minutier central des notaires de Paris
de Jean-Paul Macouin et Marcel Fournier page 80
Françoise DUVERGER fut accusée de plusieurs avortements, d'infanticide et de
complicité dans le meurtre de son mari Simon Galbrun et et pour avoir tué son
enfant né le lendemain de son deuxième mariage le 30 juin 1671 en la paroisse
Notre-Dame, Québec avec Jean Boulin dit Léveillé.
Elle accouche de l'enfant (mâle), le tue et l’enterre aussitôt.
Elle fut trouvée coupable et on la dirigea à Québec pour subir la question en
compagnie de Laliberté, le soldat que Françoise accusait d'être le seul assassin de
son premier mari. Ce Laliberté avait déjà été condamné au bannissement pour
avoir tué Galbrun, selon toute apparence par accident.
Le Conseil souverain la trouva «duement atteinte et convaincue d'avoir celé sa
grossesse, de s'estre faict soigner trois fois en divers temps et médicamenter pour
faire perdre son fruict, et finalement d'avoir accouchée, tué son enfant et iceluy
enterré à l'instant».
Françoise Duverger fut formellement accusée et condamnée à être pendue et
étranglée.Le juge a ordonné que son corps fut publiquement attaché et exposé à un gibet
au "Cap aux Diamants".
Françoise laissa entendre à la cour qu'elle était enceinte et qu'on ne pouvait agir de
la sorte envers elle. Mais après examen par un chirurgien, la coupable fut déclarée
"pas grosse". Dès lors, on procéda à l'exécution. Elle monta sur l'échafaud le 17 novembre 1671
Sources:
Viateur Boulet "Les transporteurs de nos ancêtres"
JDCS 1 : 660, 669
http://genealogiequebec.info/testphp/info.php?no=10138 et notre site :
http://www.migrations.fr/compagniescarignan/compagniesalieres.htm
http://genealogistes-associes.ca/histoire/violentes/violent-4.php
(DGFQ, p. 458) (FO-380033)
Les Familles Pionnières de la Nouvelle-France dans le Minutier central des notaires de Paris
de Jean-Paul Macouin et Marcel Fournier
21,13Biographie Duverger Francoise
Le 7 septembre 1671, avortement et infanticide
Résidante de la région de Montréal, Francoise Duverger épouse de Jean Boulin, emprisonnée à Québec, est accusée "d'avoir le lendemain de son mariage avec ledit Boulin, accouché un enfant et tué et enterré à l'instant". Une seconde accusation criminelle pese contre elle pour "avoir contribué au meutre commis en la personne de Simon Galbrun, son premier mari".
En mai 1669, Galbrun est trouvé mort sur le terrain communal. Un représentant de la justice se rend "sur le lieu ou le corps était gisant mort" et le chirurgien Etienne Bouchard a examiné le cadavre. L'épouse prétend que, c'est un dénommé Laliberté, disparu de la circulation, "qui l'avait meurtri d'un coup de fusil qui était parti par accident". Duverger tente également de cacher et de nier sa récente grossesse, mais on fait la preuve du contraire.
La cour la déclare coupable "d'avoir célé sa grossesse, de s'etre fait soigner trois fois, en divers temps, et médicamenter pour faire perdre son fruit et finalement d'avoir accouché, tué son enfant et enterré". Pour ce crime, elle sera "pendue et étranglée à une potence ... et, pour l'exemple, son corps sera exposé à un gibet qui sera mis sur le cap Diamant".
Pour savoir la vérité maintenant sur les circonstances de la mort de son premier mari, elle sera "présentée à la torture et question extraordinaire", sans préciser si ce sera le supplice des pots d'eau ou des brodequins. Ses biens seront saisis et vendus pour remettre une part de la vente à ses quatres enfants. Mais avant son exécution, on la fera examiner pour vérifier si elle n'est pas enceinte. dans un tel cas, sa mort n'aura lieu qu'après l'accouchement.
Un document du 12 novembre 1671 confirme que la condamnée a été examinée par le chirurgien Roussel et qu'elle n'est pas enceinte. Cinq jours plus tard, le 17 novembre 1671, Francoise Duverger est exécutée.
En secondes noces, Francois Duverger épouse Jean Boulin dit Léveillé le 29 juin 1671, à Montréal. Originaire de la région de Paris et arrivé au pays le 17 août 1665, Boulin fait partie du régiment de Carignan. En première noces, Duverger avait épousé Simon Galbrun à Montréal, le 18 novembre 1659.
Source: La Scandaleuse Nouvelle-France (Guy Giguère)
Françoise est arrivée en Nouvelle-France, à Québec le 7 septembre 1659 sur le
navire le St-André avec sa sœur Suzanne et également avec Jeanne Mance et
Marguerite Bourgeois.
Selon Viateur Boulet, elles étaient engagées pour Melle MANCE.
DUVERGER Françoise
"Création d’une pension par son père :
Le 23.07.1655 devant Jean Manchon et Charles Lestoré, Étude CXV 130
Jean-Jacques Duverger demeurant rue de la Huchette paroisse Saint-André-des-Arts, à la maison ayant pour enseigne les trois chandeliers, tant en son nom que comme tuteur et légitime administrateur de Suzanne et Françoise Duverger, filles mineures de lui et défunte Suzanne Delaval. Il prête 1000 livres moyennant une rente viagère de 120 livres par année, au sieur Louis Dulaurent bourgeois de Paris, et à sa femme Jeanne Dalichain, demeurant rue du Bac à Saint- Germain-des-Prés. D’autre part le sieur et dame Dulaurent devront faire enseigner par leur fille Louise à jouer d’un instrument dont elle a connaissance à Suzanne et Françoise. Le 30.06.1664 Jean-Jacques Duverger reconnaît avoir reçu les mille livres de sieur et dame Dulaurent. On ne cite pas les noms de Suzanne et Françoise dans cette mention.
À cette date Jean-Jacques Duverger signe d’une écriture tremblante alors qu’il avait parfaitement signé en 1655. "
Source : Les Familles Pionnières de la Nouvelle-France dans le Minutier central des notaires de Paris
de Jean-Paul Macouin et Marcel Fournier page 80
Françoise DUVERGER fut accusée de plusieurs avortements, d'infanticide et de
complicité dans le meurtre de son mari Simon Galbrun et et pour avoir tué son
enfant né le lendemain de son deuxième mariage le 30 juin 1671 en la paroisse
Notre-Dame, Québec avec Jean Boulin dit Léveillé.
Elle accouche de l'enfant (mâle), le tue et l’enterre aussitôt.
Elle fut trouvée coupable et on la dirigea à Québec pour subir la question en
compagnie de Laliberté, le soldat que Françoise accusait d'être le seul assassin de
son premier mari. Ce Laliberté avait déjà été condamné au bannissement pour
avoir tué Galbrun, selon toute apparence par accident.
Le Conseil souverain la trouva «duement atteinte et convaincue d'avoir celé sa
grossesse, de s'estre faict soigner trois fois en divers temps et médicamenter pour
faire perdre son fruict, et finalement d'avoir accouchée, tué son enfant et iceluy
enterré à l'instant».
Françoise Duverger fut formellement accusée et condamnée à être pendue et
étranglée.Le juge a ordonné que son corps fut publiquement attaché et exposé à un gibet
au "Cap aux Diamants".
Françoise laissa entendre à la cour qu'elle était enceinte et qu'on ne pouvait agir de
la sorte envers elle. Mais après examen par un chirurgien, la coupable fut déclarée
"pas grosse". Dès lors, on procéda à l'exécution. Elle monta sur l'échafaud le 17 novembre 1671
Sources:
Viateur Boulet "Les transporteurs de nos ancêtres"
JDCS 1 : 660, 669
http://genealogiequebec.info/testphp/info.php?no=10138 et notre site :
http://www.migrations.fr/compagniescarignan/compagniesalieres.htm
http://genealogistes-associes.ca/histoire/violentes/violent-4.php
(DGFQ, p. 458) (FO-380033)
Les Familles Pionnières de la Nouvelle-France dans le Minutier central des notaires de Paris
de Jean-Paul Macouin et Marcel Fournier
Notes for Simon (Spouse 1)
9Fait partie de La Grande Recrue de 1653
43Assassiné le 20 mai 1669 à Ville-Marie (Montréal) ; son épouse reconnue coupable de complicité de meurtre est pendue. (Mémoire du Québec.com)
2MORT ASSASSINÉ. SOURCE: FONDS DU CONSEIL SOUVERAIN, 7 SEPTEMBRE 1671
9GALBRUN, Simon, (aussi appelé Galbout), de la paroisse de Ver-non, d'où venait le précédent, passa son engagement le 14 avril 1653 (gr.
Lafousse), comme défricheur moyennant 60 livres de salaire par année
(RHAF II, 67). Etant déjà sur le navire qui devait le transporter au Ca-nada, il reconnut avoir reçu 97 livres (gr. Belliotte) en avancement de ses gages que la compagnie de Montréal lui avait assurés, (Faillon, Hist., II,
543s). Le 24 juillet 1654, il décidait de demeurer au pays et M. de Maisonneuve lui donnait, outre une concession de terre, 500 livres de gratifica-tions. Il fut soldat de la 15e escouade, (BRH 33, 226).
A son mariage célébré à Montréal le 18 novembre 1659 avec Françoise Du Verger, fille de Jean-Jacques et de Suzanne Duval, de Londres, il déclarait être le fils de Philippe Galbrun et de Jeanne Blanchet. Au recensement de 1666, il avait 31 ans, sa femme en avait 30, et ils avaient 2 enfants. Ses voisins étaient
Marin Deniau dit De Sailly et Toussaint Hénault (Hunault dit Des-champs), deux autres colons de la même recrue de 1653, (RAPQ 1935-36, 116).
Le dernier document qui concerne Simon Galbrun, de son vivant, est une vente qu'il fit à Paul Haguenier le 3 février 1669 (gr. Basset, voir pièce 23).
Ce brave ancêtre décéda prématurément et fut inhumé à
Montréal le 20 mai 1669. Sa veuve donna naissance à une fille posthume quelques mois plus tard, et elle convola ensuite avec Jean Boutin le 29 juin 1671, également à Montréal. Descendance par au moins deux filles.
43Assassiné le 20 mai 1669 à Ville-Marie (Montréal) ; son épouse reconnue coupable de complicité de meurtre est pendue. (Mémoire du Québec.com)
2MORT ASSASSINÉ. SOURCE: FONDS DU CONSEIL SOUVERAIN, 7 SEPTEMBRE 1671
9GALBRUN, Simon, (aussi appelé Galbout), de la paroisse de Ver-non, d'où venait le précédent, passa son engagement le 14 avril 1653 (gr.
Lafousse), comme défricheur moyennant 60 livres de salaire par année
(RHAF II, 67). Etant déjà sur le navire qui devait le transporter au Ca-nada, il reconnut avoir reçu 97 livres (gr. Belliotte) en avancement de ses gages que la compagnie de Montréal lui avait assurés, (Faillon, Hist., II,
543s). Le 24 juillet 1654, il décidait de demeurer au pays et M. de Maisonneuve lui donnait, outre une concession de terre, 500 livres de gratifica-tions. Il fut soldat de la 15e escouade, (BRH 33, 226).
A son mariage célébré à Montréal le 18 novembre 1659 avec Françoise Du Verger, fille de Jean-Jacques et de Suzanne Duval, de Londres, il déclarait être le fils de Philippe Galbrun et de Jeanne Blanchet. Au recensement de 1666, il avait 31 ans, sa femme en avait 30, et ils avaient 2 enfants. Ses voisins étaient
Marin Deniau dit De Sailly et Toussaint Hénault (Hunault dit Des-champs), deux autres colons de la même recrue de 1653, (RAPQ 1935-36, 116).
Le dernier document qui concerne Simon Galbrun, de son vivant, est une vente qu'il fit à Paul Haguenier le 3 février 1669 (gr. Basset, voir pièce 23).
Ce brave ancêtre décéda prématurément et fut inhumé à
Montréal le 20 mai 1669. Sa veuve donna naissance à une fille posthume quelques mois plus tard, et elle convola ensuite avec Jean Boutin le 29 juin 1671, également à Montréal. Descendance par au moins deux filles.