9Engagé le 16 Avril 1653 a La Flêche, La Grande Recrue. Arrivé a Montreal le 16 novembre 1653
9VALLIQUET dit LAVERDURE, Jean, fut une recrue qui fit sensation. (Signait "J Valliquet" et "J Vallicquet"). Il était armurier et serrurier, et fils aîné de Jean Valliquet, notaire et tabellion au Lude (Sarthe), et de Nicole Langevin.
. Cousin de Mathurin Langevin et de Marie Pontonnier, il avait été baptisé le 14 juillet 1632 à St-Vincent du Lude. Le 16 avril 1653, dans l'étude de maître Lafousse, notaire à La Flèche, il s engagea envers M. de la Dauversière à aller travailler durant 5 ans à Villemarie au salaire de 80 livres par an, payable à la fin de chacune des 5 années, et le 20 juin suivant, en rade de St-Nazaire, il reconnut avoir déjà reçu 114 livres en avances sur ses gages (gr. Belliotte). Valliquet fut un des plus courageux défenseurs de Montréal à son berceau, car il reçut le grade de caporal à la 19e escouade, lorsque Maisonneuve créa, en 1663, sa milice de la Sainte-Famille (Faillon, Hist., III, 18). L'abbé Faillon ne nous apprend pas si notre armurier recut quelque faveur de M. de Maisonneuve pour l'engager à se fixer à Villemarie. Ce qui est sûr, cependant, c'est qu'il obtint des seigneurs de Montréal plusieurs belles concessions. Le recensement de 1667 nous apprend (Sulte, Hist., IV, 77a) qu'il possédait une habitation où 11 arpents étaient en culture.
Ses voisins étaient alors Pierre Picoté de Belestre
et Jacques de Laporte. Il eût encore trois autres terres : l'une à Boucherville de 2 arpents de front sur 25 de profondeur, entre Hubert Le Roux et Jacques Lafontaine, qu'il vend le 10 août 1672 (gr. Basset) à Marin Joubert dit La Rivière: une autre de 2 arpents sur 20 "au bois brûlé" , entre Louis Marie dit Ste-Marie et Louis Guertin, qu'il vend aussi le 17 juillet 1674 (gr. Basset) à Jacques St-Yves; une dernière enfin,
"à Ste-Marie" , de un arpent et demi sur 15, entre André Demers et Jean-Baptiste Céloron de Blainville, qu'il donne à bail à ce dernier pour 2 ans le 9 février 1692 (gr.
Adhémar). Les ventes de 1672 et de 1674 marquaient-elles une dépression dans l'âme de notre agriculteur armurier ? Toujours est-il que le 7 septembre 1679, il était condamné au bailliage de Montréal pour attentat aux moeurs. La faute comportait des circonstances atténuantes puisque le Conseil Souverain, où les parties allèrent en appel, fit mettre Valliquet en liberté jusqu'à plus ample informé. L'accusé reçut pourtant "défense de s'approcher de Montréal de plus près que 30 lieues"
(JUG. CONS. SOUV., II, 328,
340). Exilé de chez lui, le pauvre homme loua d'abord ses services à un marchand de Québec nommé Nicolas Marion (gr. Duquet, 5 mars 1680).
Puis, ayant rencontré une ancienne connaissance de Montréal, Pierre Houden dit Lataille, il se fixa avec lui à Lauzon.
. On les voit tous deux en 1684
agréer du Sr Ruette d'Auteuil une concession de terre de 6 arpents sur 30 (gr. Rageot, 11 fév. 1684), puis, prendre à bail le domaine de ce seigneur (ibid., 11 avril 1684, voir pièce 53). Valliquet allait-il donner suite à ces engagements ? Pas pour le moment, du moins : 1684 fut l'année de la campagne de M. de la Barre contre les Iroquois.
Tout citoyen disponible
devait s'enrôler. Jean Valliquet fut du nombre. Le 15 juillet de cette année il abandonne la terre de Denis Guyon qu'il avait prise à bail, cédant à son propriétaire fruits et légumes à l'exception des "bled et pois français", lui demandant "d'en tenir compte en cas de mort à ses enfants et faire prier Dieu pour le repos de son âme" (gr. Rageot). On retrouve Jean Valliquet à Varennes en 1692 (gr. Adhémar, 9 fév.), Le 15 août 1701 (gr. Adhé-mar) on le dit décédé. Il avait épousé à Montréal, le 23 septembre 1658 (contrat Basset, 20 sept.) Renée Lopé, fille de défunts Jean Lopé et Marie Després, de St-Jean-de-la-Motte (Sarthe) au diocèse du Mans. sa avant 1679, après avoir eu sept enfants. Nombreuse postérité.
Elle trépassa avant 1679, après avoir eu sept enfants. Nombreuse prospérité.
Père Archange Godbout, o.f.m. (1)



Bio in Ancestor folder on Mac
9,13Jean Valiquet est banni à perpétuité de l’Île de Montréal 07/09/1679 pour inceste
envers sa fille. Il est parent avec Marie Pontonnier
mariée à ;Pierre Gadois cousin germain de Mathurin Langevin marié à
Marie Renaud.

9était voisin de Louis Guertin


“On September 7, 1679, Jean Valiquet dit Laverdure was convicted of incest, “having had carnal copulation with one of his daughters and for attempting to ravish the honor of the other two.”According to records, he began to molest them after the death of his wife Renée Lops, which occurred sometime between 1676 and 1679.His trial on this charge was a first in New France. The court at Ville-Marie initially sentenced Jean to undergo the question extraordinaire to produce a confession. Then he was to be hanged in the market square until he was dead. In addition, the court seized all his property. Jean appealed this sentence. The Conseil Souverain rejected the appeal but commuted the sentence to banishment from within a thirty-league radius of Montréal Island for life.[ 758] Jean left the area, but he remained in New France, dying at the Hôtel-Dieu in Québec in August 1696.”

— The Women of Ville-Marie: Pioneers of Seventeenth-Century Montréal by Susan McNelley
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10,9Fille a Marier

Roland J Auger dans La Grande Recrue de 1653 la nomme Lopé