Arbre Généalogique Guertin Rondeau Family Tree - Person Sheet
Arbre Généalogique Guertin Rondeau Family Tree - Person Sheet
NameCatherine Lotier 
Birth13 Feb 1640, Saint-Sulpice, Saint-Germain-Des-Prés, Paris, France
Death3 Sep 1705, Montréal, Québec, Canada
FlagsFille a Marier, La Recrue de 1659, Ship Saint-André
FatherAdrien Lotier
MotherAnne Desdames
Spouses
Birth14 Apr 1629, La Flèche, France
Death30 Jun 1704, Montréal, Québec, Canada
FlagsBiography, La Grande Recrue de 1653
Marriage29 May 1661, Montréal, Québec, Canada
ChildrenLouise
Notes for Catherine Lotier
Fille a marier, Marriageable daughter
Arrived in Montreal on 29 september 1659
11She was part of the “La Recrue de 1659” accompanied by Jeanne Mance aboard the
ship Le Saint-André.
11Lotier, Catherine (elle signe « Lotier » et « Lotière »), née de 1640 à 1643 (recensements) fut aussi des « filles à marier » amenées par Jeanne Mance. Fille de feu Adrien Lotier, maître peintre à Paris, rue Ste-Marguerite, faubourg St-Germain, paroisse St-Sulpice et d’Anne Desdames, elle épousa à Montréal, en premières noces, le 25 novembre 1659 (contrat, Basset, 29 octobre) Adrien Légier, fils de défunts Louis et Perrette La Caille, de Ste-Marguerite-sur-Duclair, au diocèse de Rouen. Celui-ci fut tué à la Pointe-St-Charles le 11 janvier 1661 par la chute d'un arbre et enterré le lendemain à Montréal. La jeune veuve convola en secondes noces le 8 août 1661 (contrat, Basset, 29 mai) avec Mathurin Jousset dit La Loire, fils de Mathurin et d’Antoinette Payer, de St-Germain-d’Arcé (Sarthe) en Anjou. Tous deux furent inhumés à Montréal, lui le 30 juin 1705, et elle le 3 septembre suivant. Catherine Lotier eut une fille du premier lit ■et douze enfants du second. Deux de ses filles, Catherine et Agathe, entrèrent à la Congrégation Notre-Dame.
Arrived in Montreal on 29 september 1659
11She was part of the “La Recrue de 1659” accompanied by Jeanne Mance aboard the
ship Le Saint-André.
11Lotier, Catherine (elle signe « Lotier » et « Lotière »), née de 1640 à 1643 (recensements) fut aussi des « filles à marier » amenées par Jeanne Mance. Fille de feu Adrien Lotier, maître peintre à Paris, rue Ste-Marguerite, faubourg St-Germain, paroisse St-Sulpice et d’Anne Desdames, elle épousa à Montréal, en premières noces, le 25 novembre 1659 (contrat, Basset, 29 octobre) Adrien Légier, fils de défunts Louis et Perrette La Caille, de Ste-Marguerite-sur-Duclair, au diocèse de Rouen. Celui-ci fut tué à la Pointe-St-Charles le 11 janvier 1661 par la chute d'un arbre et enterré le lendemain à Montréal. La jeune veuve convola en secondes noces le 8 août 1661 (contrat, Basset, 29 mai) avec Mathurin Jousset dit La Loire, fils de Mathurin et d’Antoinette Payer, de St-Germain-d’Arcé (Sarthe) en Anjou. Tous deux furent inhumés à Montréal, lui le 30 juin 1705, et elle le 3 septembre suivant. Catherine Lotier eut une fille du premier lit ■et douze enfants du second. Deux de ses filles, Catherine et Agathe, entrèrent à la Congrégation Notre-Dame.
Notes for Mathurin (Spouse 1)
9Part of La Grande Recrue de 1653.
9JOUSSET dit LA LOUAIRE, Mathurin, de la paroisse de St-Ger-main d'Arcé, aujourd'hui arrondissement de la Flèche, contracta avec M. de la Dauversière son engagement pour Montréal le 2 mai 1653 (gr.
La-
fousse), et déclara au départ avoir reçu 120 livres de la compagnie de Montréal en avancement des gages qu'elle s'était obligée à lui payer. Il s'était engagé en qualité de défricheur
"de la paroisse de St-Germain du Val près
de la Flèche, en raison de 75 livres de gages par année (RHAF II, 70). A la fin de son contrat, il opte pour le Canada et se fait concéder une terre qu'il donne à ferme à Marin Deniau dit Destailli le 15 août 1659 (gr.
Basset, voir pièce 34). Le 29 mai 1661 il passe un contrat de mariage avec Catherine Lothier, veuve d'Adrien Léger (gr. Basset) et le mariage eut lieu à Montréal le 8 août 1661. Soldat de la 18e escouade de la milice de la Sainte-Famille en 1663 (BRH 27 (1933), p. 228, no 268). Le recensement de 1666 nous apprend que Mathurin Jousset dit La Louaire avait
, et ils avaient une petite fille de 5 mois en plus des
deux orphelins d'Adrien Léger. Ses voisins étaient René Cuillerier et Pierre de Luseras (RAPQ 1935-36, 115). Le 2 janvier 1667 il vend sa terre à François Le Ber (gr. Basset). Suivent plusieurs ventes de terre, de baux à ferme d'échanges, attestant que notre colon n'a pas encore trouvé l'emplacement de son choix (cf gr. Basset, les 21 oct. 1671, 4 mars 1674, 24 juin
1677).
Entre temps, il s'était fait donner un emplacement de ville le 15 juin 1672 (gr. Basset). Il est taxé à 3 livres au rôle des habitants de Montréal en 1673 (BRH 32, (1926), p. 273). Une sentence arbitrale est prononcée entre lui et Pierre Cabazié le 8 juin 1676 (gr. Basset). Transige avec Pierre Gaudin dit Châtillon le 11 juin 1676 et Louis Ducharme le 13 juin 1686 (gr. Basset). Le 28 février 1679, il est appelé à déposer, avec plusieurs autres, dans la cause de Claude Maugue contre Michel Lecours (docu-ments judiciaires).
Voici comment est recensée la famille en 1681: Ma-
thurin Jousset, 52 (ans); Catherine Lottier, sa femme, 40; enfants : Catherine 17, Jeanne 7, Jean 5, Nicolas, domestique, 14, 1 fusil, 9 bêtes à cornes;
25 arpents en valeur" (Sulte, Hist., V, , 69c). Le 25 juin 1687, il requiert les services de Jean Ozou et loue pour sept ans la ferme de Pierre Verrier dit La Saulaye le 7 juillet suivant (gr. Basset). Mais notre homme regrette sa transaction et les dames Hospitalières de Montréal lui afferment une terre le 15 mars 1688 (gr. Adhémar). Trois jours plus tard, Jean Milot lui afferme également un coin de terre (gr. Basset, 18 mars 1688). Le 16 mai 1688, un inventaire des meubles et autres effets trouvés dans la maison des dames Hospitalières est dressé par le notaire Adhémar. Mais malgré sa bonne volonté et son amour du travail, notre homme n'arrive pas à joindre
les deux bouts; aussi afferme-t-il la terre de Jean Milot au colon Brunet dit Létang le 3 juin 1688 (gr. Adhémar) et s'oblige-t-il envers André Foran le 2 novembre suivant (gr. Basset). Mathurin bâcle trois contrats avec François Charron dit Labarre, les 22 août et 14 octobre 1691 (gr.
Basset). M. Dollier de Casson fait un compromis entre Jousset et les Sauvages de la Montagne le 22 novembre 1692, suivi d'un rapport d'arbitres et de quittances les 23 et 30 novembre 1692 (gr. Adhémar). Mathurin Jousset eut deux filles religieuses chez les Soeurs de la Congrégation de Notre-Dame, et toutes deux moururent dans le district de Québec, (P.-G.
Roy. Les Cimetières de Québec, pp. 31 et 40). Le couple mourut presque ensemble : Mathurin Jousset dit La Louaire fut inhumé à Montréal le 30 juin 1705, et sa veuve le fut au même endroit le 3 septembre suivant. Descendance féminine.
9JOUSSET dit LA LOUAIRE, Mathurin, de la paroisse de St-Ger-main d'Arcé, aujourd'hui arrondissement de la Flèche, contracta avec M. de la Dauversière son engagement pour Montréal le 2 mai 1653 (gr.
La-
fousse), et déclara au départ avoir reçu 120 livres de la compagnie de Montréal en avancement des gages qu'elle s'était obligée à lui payer. Il s'était engagé en qualité de défricheur
"de la paroisse de St-Germain du Val près
de la Flèche, en raison de 75 livres de gages par année (RHAF II, 70). A la fin de son contrat, il opte pour le Canada et se fait concéder une terre qu'il donne à ferme à Marin Deniau dit Destailli le 15 août 1659 (gr.
Basset, voir pièce 34). Le 29 mai 1661 il passe un contrat de mariage avec Catherine Lothier, veuve d'Adrien Léger (gr. Basset) et le mariage eut lieu à Montréal le 8 août 1661. Soldat de la 18e escouade de la milice de la Sainte-Famille en 1663 (BRH 27 (1933), p. 228, no 268). Le recensement de 1666 nous apprend que Mathurin Jousset dit La Louaire avait
, et ils avaient une petite fille de 5 mois en plus des
deux orphelins d'Adrien Léger. Ses voisins étaient René Cuillerier et Pierre de Luseras (RAPQ 1935-36, 115). Le 2 janvier 1667 il vend sa terre à François Le Ber (gr. Basset). Suivent plusieurs ventes de terre, de baux à ferme d'échanges, attestant que notre colon n'a pas encore trouvé l'emplacement de son choix (cf gr. Basset, les 21 oct. 1671, 4 mars 1674, 24 juin
1677).
Entre temps, il s'était fait donner un emplacement de ville le 15 juin 1672 (gr. Basset). Il est taxé à 3 livres au rôle des habitants de Montréal en 1673 (BRH 32, (1926), p. 273). Une sentence arbitrale est prononcée entre lui et Pierre Cabazié le 8 juin 1676 (gr. Basset). Transige avec Pierre Gaudin dit Châtillon le 11 juin 1676 et Louis Ducharme le 13 juin 1686 (gr. Basset). Le 28 février 1679, il est appelé à déposer, avec plusieurs autres, dans la cause de Claude Maugue contre Michel Lecours (docu-ments judiciaires).
Voici comment est recensée la famille en 1681: Ma-
thurin Jousset, 52 (ans); Catherine Lottier, sa femme, 40; enfants : Catherine 17, Jeanne 7, Jean 5, Nicolas, domestique, 14, 1 fusil, 9 bêtes à cornes;
25 arpents en valeur" (Sulte, Hist., V, , 69c). Le 25 juin 1687, il requiert les services de Jean Ozou et loue pour sept ans la ferme de Pierre Verrier dit La Saulaye le 7 juillet suivant (gr. Basset). Mais notre homme regrette sa transaction et les dames Hospitalières de Montréal lui afferment une terre le 15 mars 1688 (gr. Adhémar). Trois jours plus tard, Jean Milot lui afferme également un coin de terre (gr. Basset, 18 mars 1688). Le 16 mai 1688, un inventaire des meubles et autres effets trouvés dans la maison des dames Hospitalières est dressé par le notaire Adhémar. Mais malgré sa bonne volonté et son amour du travail, notre homme n'arrive pas à joindre
les deux bouts; aussi afferme-t-il la terre de Jean Milot au colon Brunet dit Létang le 3 juin 1688 (gr. Adhémar) et s'oblige-t-il envers André Foran le 2 novembre suivant (gr. Basset). Mathurin bâcle trois contrats avec François Charron dit Labarre, les 22 août et 14 octobre 1691 (gr.
Basset). M. Dollier de Casson fait un compromis entre Jousset et les Sauvages de la Montagne le 22 novembre 1692, suivi d'un rapport d'arbitres et de quittances les 23 et 30 novembre 1692 (gr. Adhémar). Mathurin Jousset eut deux filles religieuses chez les Soeurs de la Congrégation de Notre-Dame, et toutes deux moururent dans le district de Québec, (P.-G.
Roy. Les Cimetières de Québec, pp. 31 et 40). Le couple mourut presque ensemble : Mathurin Jousset dit La Louaire fut inhumé à Montréal le 30 juin 1705, et sa veuve le fut au même endroit le 3 septembre suivant. Descendance féminine.